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Pour arriver à reconstituer des mécanismes qui, à partir de la politique, de l’économie et des représentations, entraînent des modifications progressives dans la vie des hommes et les bouleversements tragiques qui affectent leurs destins, les historiens n’ont pas seulement besoin de connaître les décisions des gouvernements, des firmes et des organismes internationaux, ou bien la vie des grands hommes. Ils ont besoin de connaître l’existence, les pensées, les amours, les trajectoires des gens sans importance qui n’ont été connus que dans un milieu limité mais qui, par leurs options et leurs stratégies privées, ont participé aux phénomènes collectifs et dont la biographie pourrait être représentative du sort d’un plus grand nombre de leurs contemporains si seulement elle pouvait être connue.

Anne Zink, « Vous avez des archives ? Veillez sur elles« 

Le voyage d’Etienne Crémieu-Alcan

Écho d’Alger, 11 février 1938

J’ai toujours aimé ces grandes nouvelles. Elles représentent tant de menues pensées pour celui qui se lance ainsi dans l’aventure.


Elles deviennent si transparentes pour nous qui ne vivons plus dans cet espace temps.

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Une enfance

Victor Crémieu (©PCA)

Etienne Crémieu-Alcan naît le 25 novembre 1901 à Paris, dans le Ve arrondissement. Son père, Victor Mardochée Crémieu est né à Avignon le 7 mai 1872. Il fait des études brillantes à l’école d’Agriculture de Montpellier et y reste comme maître de conférence. Il perdra son emploi à la suite d’une malheureuse boutade (qui ne nous est pas parvenue). En 1887, il est toujours un étudiant et déclare résider à Avignon. Le conseil de révision l’ajourne cependant en raison d’une scoliose. C’est un homme de taille moyenne(1m 64)[1], aux beaux yeux gris et aux cheveux blond. Placé dans la réserve, il sera exempté de tout service car il est le père de 6 enfants, mais c’est une autre histoire…

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De Crémieu dans l’Isère ?

La ville de Crémieu (©Crémieu).

Les racines d’une famille sont, et c’est une évidence, le lien fondateur par lequel le groupe familial se reconnaît comme une lignée. L’affiliation est primordiale puisqu’elle aboutit à appartenir à cette lignée. Au sein de cette parentèle, un travail de mémoire important Continuer à lire … « De Crémieu dans l’Isère ? »

Théodore, l’ancêtre

ThéodoreCrémieu
« Je l’ai connu petit, vif, avec des yeux vert clair, une belle barbe blanche soigneusement taillé en rectangle, un grand front auréolé de cheveux bouclés », Partage entre vifs, p. 21 (Photo Courtoisie de M. Ducongé)

De Théodore, une vieille photo, très effacée, a longtemps été la seule trace. Le livre de souvenirs d’Etienne, Partage entre vifs, en proposait un portrait. D’après lui, il naquit en Avignon en 1821 et « il y mourut en 1920 dans sa centième année ». Continuer à lire … « Théodore, l’ancêtre »

Fier de sa médaille

Lettre de félicitations de Jean Bénilan, (Ouagadougou, 17 avril 1953).

Entendons-nous bien. Je serai également très fier d’obtenir la reconnaissance de la nation, comme beaucoup d’entre-nous, à l’exception, bien entendu, des collaborateurs du Canard Enchaîné et des anarchistes. Mais Etienne était particulièrement friand de ces « breloques » et il en possédait plusieurs. Une de celle dont il était très fière lui a été décernée par l’Etat Belge. Il y voyait une forme de reconnaissance, lui qui souffrait de ne pas avoir fait des études aussi brillantes que celles de son père Victor Crémieu et de son grand-père Félix Alcan.

Pour illustrer cet événement, un courrier de félicitations de Jean Bénilan, administrateur colonial, mais également l’auteur du réjouissant Coup de Bambou, roman colonial dont je ne peux que vous conseiller la lecture. L’occasion de saluer mes tantes (et particulièrement Bernadette dont c’est l’anniversaire), d’avoir une pensée pour mes oncles. Et de faire un grand coucou à mes cousines et mes cousins avec qui j’ai grandi./

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